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DAMNED !


COSAQUE. DESSIN A L'ENCRE BY COOKI.

PARUTIONS ZORANGE

Dans Le Temps

PENSEE DU MOMENT !

Un type qui pense qu’il est arrivé,

c’est qu’il n’allait pas loin.

  JEAN CARMET

1 septembre 2010 3 01 /09 /septembre /2010 21:48

La rentrée, c'est la rentrée…Tu as le cœur serré, l'estomac vrillé et tes jambes flageoles. Tes affaires neuves sont sagement rangées dans ton cartable, le coiffeur a œuvré, tes vêtements sont neufs, ainsi tu es présentable…

 

C’est la rentrée. Redoutée par les uns, attendue par les autres, un moment important. L’automne se profile à l’horizon, avec son lot de grisaille, de feuilles mortes. Les jours raccourcissent, la température chute et bien souvent le moral est en baisse.

 

C’est la rentrée. Dans la cour, les anciens se retrouvent et échangent leurs exploits de l’été, les vacances, les rêves réalisés, les premiers émois. Toi, dans un coin, tu ronge ton frein. Tu aperçois le petit voisin de dessus, et presque timidement lui adresse un pâle sourire.

 

C’est la rentrée. Tu ne sais comment échapper aux questions des copains, au sujet de la première rédaction « racontez en quelques lignes vos vacances ». Une fois de plus, il te faudra plonger dans ton imaginaire, inventer des exploits, des balades, des jeux et des visites familiales, des rencontres.

 

C’est la rentrée. Et tu redoutes ce jour au plus profond de toi. Comme chaque année, tu es resté dans ce deux pièces exigus, durant tout l’été, avec pour seule distraction les histoires qui filent dans ta tête, les copains inventés, une vie de solitaire.

 

C’est la rentrée. Pâle journée, caractère maussade. Les autres se demanderont bien quel est ce nouveau si taciturne, si renfermé…Mais si tu ne vas pas vers eux, ils oublieront bien vite leurs questions et continueront à échanger leurs rêves éveillés, leurs mensonges d’été pour épater la galerie.

 

C’est la rentrée. Personne ne se doutera que le mot vacances pour toi, est synonyme d’ennui, de cafard, de solitude. Personne dans cet espace ne peut s’imaginer que tu n’as vu la mer qu’en photo et la montagne un jour au cinéma de ta précédente école. Tu fais partie des oubliés, de ces enfants sans voyage à expliquer, sans destination de rêve à explorer. Ton seul bonheur, pendant cet été, est la glace du dimanche. Maigre consolation.

 

C’est la rentrée, et tu attends l’heure pour te mettre au travail. Studieux, sérieux et appliqué. Tu veux décrocher des diplômes, et pouvoir, un jour, vivre de véritables vacances. Patience, c’est pour demain. Courage, le chemin n’est pas si long.

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1 janvier 2010 5 01 /01 /janvier /2010 17:17

LE COUP DE BLUES...IDENTIQUE...PIRE QUE L'AN DERNIER !

Non, ne me dites pas que je rêve encore. Ne me laissez pas croire qu’une fois de plus je vis en chimères ou autres nébuleuses rêveuses.

Il est bien là, à me tendre la joue, attendant la consécration suprême, l’acte hypocrite par excellence, le seul de l’année, certes, mais tout de même ! Réflexion faite …je me demande si je rentre dans son jeu ou si je refuse. Au risque de supporter un incident diplomatique, je suis tenté de lui tourner le dos, de feindre l’ignorance totale et méprisante, dédaigneuse. L’envie de partir m’empoigne, le désir de fuir m’envahit.

Il s’approche, imperceptiblement, et feint de ne pas remarquer mon hésitation, ma répugnance à plonger dans cette mascarade. Et tout à coup, dame providence drapée de sollicitude me tend ses bras. Une bousculade se transforme en marée humaine, je suis éloigné malgré lui de ce personnage. De loin, parmi le brouhaha je l’entends hurler : « A l’année prochaine, même heure même endroit  OK ? »…

Les mètres qui nous séparent m’empêchent de lui répondre. Mes oreilles captent ma voix et entendent une phrase étonnante, détonante : « T’as raison, va te faire voir…Salut l'hypocrite ! »

Ouf, je l’ai échappé belle…Il me reste 364 jours pour réfléchir si oui ou non…je lui souhaite une bonne et heureuse année…La prochaine fois !

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29 décembre 2009 2 29 /12 /décembre /2009 11:45

Simple rappel, tu n'as pas eu le temps de lire ma lettre, alors je m'y prends à l'avance, cette fois-ci, tu as une année complète pour y réfléchir…

 

 

Cher Papa Noël, serais – je le seul " Papinou " de 60 ans à t'envoyer une lettre en cette fin d'année 2009 ? Saches finalement, que je me moque de le savoir, le principal étant que tu reçoives et lises cette lettre, qu'elle ne soit pas classée sans suite par ta secrétaire…

 

Cher Papa Noël, voilà sans doute plus de cinquante cinq ans que je ne te dérange plus…Mais t'ai-je dérangé un jour ? Hélas mes souvenirs me trahissent et je ne sais si j'ai déjà ou non tenté d'écrire une telle missive, mais peu importe, je refuse de vivre dans le passé. Pas facile, de s'adresser au mythe enfantin, à ta légende, mais aujourd'hui je n'en peux plus, me taire serait sacrilège !

 

Cher Papa Noël, dans mes souliers, je ne veux rien, mais rien de rien, quoiqu'une parcelle supplémentaire d'énergie pour continuer la lutte contre la sottise humaine, l'injustice et l'inégalité, serait la bienvenue. Par contre, je te donne des indications pour combler quelques enfants qui ne t'attendent pas, ignorant sans doute jusqu'à ton existence. Dans les mains du premier, apporte-lui une poignée de riz, il sera comblé de la partager avec ses dix frères et sœurs. Pour le second, offre-lui quelques instants de silence, sans sifflement de balles ou fracas de bombes. Le suivant serait – heureux de recevoir le vaccin nécessaire à le sauver, tel autre souhaiterait une école pour apprendre à lire, un autre encore n'attends qu'un sourire pour s'initier à l'amour, et un autre encore aimerait simplement découvrir ce que sont un toit ou un lit…Je ne te donne aucune adresse, le choix est si immense !

 

Cher Papa Noël, évite l'abondance au pied de certains sapins, aux coins de certaines cheminées. Il existe des adresses à oublier, et là aussi, le choix est immense. Je te laisse seul juge, à la vue de ton grand âge et de ta sagesse, je suis persuadé que tu feras au mieux. Car vois – tu, j'ai confiance en toi, et ça ne doit pas se trahir, la confiance. Alors, à bord de ton traineau, tiré par tes rennes, pense à cette lettre, d'un " Papinou " et fais la différence entre naïveté et utopie !

 

Alors, nous sommes d'accord, pour Noël 2010, tu fais un effort…

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24 décembre 2009 4 24 /12 /décembre /2009 17:01

PERE NOEL CLOCHE


NOËL, mot magique s'il en est. Certains feront bombance une partie de la nuit, et insouciants, s'endormiront, repus, gavés tels les oies dont ils ont avalé le foie, alcoolisés au-delà du raisonnable…

 

NOËL, mot féérique pour nos chers bambins. Combien auront du mal à s'endormir, attendant le Père Noël depuis longtemps. Qui trouvera dans ses souliers les objets convoités, espérés, qui recevra tant et tant qu'il en restera perplexe ne sachant par quel bout commencer…

 

NOËL, mot prodigieux dont le sens est si différent pour tel ou tel, qu'il se multiplie à l'infini. D'un office religieux ou repas en famille, de mets de fêtes à une simple orange, du trop plein au tout vide, de la danse des canards à celle de l'oubli…

 

NOËL, mot extraordinaire, yeux brillants de joie et d'allégresse, d'Amour et d'Amitié pour les uns, yeux vidés d'espoir et de lumière, envahis de froidure, de désarroi, de lutte ou de combat pour les autres…

 

NOËL, mot fabuleux, fait de lendemains papier cadeau dispersé, bouteilles éparpillés, "Alka Seltzer", verres d'eau, cafés forts, pour les uns, ponts, cartons, vent glacial, corps endoloris, guerre, famine, maladie pour les autres…

 

NOËL, mot mythique pour un grand nombre, inconnu sur une trop grande partie de planète. Mais que vos cœurs se réjouissent, que vos âmes chantent, que vos esprits soient festifs, gardez-en vous, cette parcelle de solidarité fraternelle, ce soupçon de notion de partage, cette pincée d'humanité salvatrice qui font de nous des êtres humains. Fêtons NOËL, sans oublier l'autre, sans condamner son prochain. Alors, nous serons enfin capables de conjuguer, ensemble, les verbes AIDER, OFFRIR, AIMER, PARTAGER…

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23 décembre 2009 3 23 /12 /décembre /2009 22:39

 

TA CENSURE, prouve ton intolérance, ton manque de discernement, mais surtout ton manque d'acceptation de l'autre et des idées qu'il défend. Il te faut puiser au fin fond de ton esprit afin de découvrir que les diversifications nous enrichissent. De nos différences peut et doit vivre notre force. Nos pensées sont à écouter, autant que nous percevons les tiennes, du partage et du respect naissent notre union et notre découverte mutuelle.

 

TA CENSURE, est tout sauf constructive. Réductrice et toujours castratrice elle te mène au mur de la solitude et de la pensée unique. Créateur de blog, si tu refuses de comprendre l'autre, si tu récuses et exclus ses idées, alors tu as sans doute fait fausse route. Mais avant de rebrousser chemin, balade toi un peu, et distingue au-delà des phrases, le tempérament, les envies et les idées que les autres cherchent à te faire partager.

 

TA CENSURE, ne te mène à nul endroit de chaleur humaine, d'amitié virtuelle, nul lieu de rencontres passionnantes et captivantes. Nulle découverte d'univers différents et riches de nouveautés. Ecoute le chant du blog, il te murmure ce que tu ne connais pas encore, il t'entraîne en de lointains rivages encore inexplorés par toi. Tu y puiseras une nouvelle perception, d'autres réflexions, d'autres manières d'entrevoir et d'appréhender. Une sorte d'exaltation dans la recherche d'autres connaissances que les tiennes.

 

TA CENSURE, prend toute sa dimension dans le non respect, l'injure ou l'obscurantisme. Elle prend toute sa force de vie dans le racisme, l'ostracisme ou la négation. Tu te dois de défendre ta cause avec compréhension, patience et discernement. Il te faudra convaincre pour te faire entendre, sans violence et sans haine, sans extrémisme, avec passion mais respect.

 

TA CENSURE, bien que toujours subjective te conduira sur le chemin de la vie de ton blog, de tes passions, de tes contributions à l'échange, de l'offrande d'un peu de toi aux autres, et tu deviendras alors un blogueur " heureux ", enchanté de ces rencontres si émouvantes et enrichissantes effectuées sur la toile.

Alors ensemble, nous partagerons.

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23 décembre 2009 3 23 /12 /décembre /2009 08:00

Mon cri du cœur aujourd'hui m'étouffe, tant de silence me pèse, il faut que je hurle ma colère et le désarroi qui m'enivre à perdre raison. Nous sommes nombreux à relater le manque évident d'actions constructives de nos élus. Nombreux à relayer " La lettre aux députés " qui circule sur la toile. Obtiendrons- nous réponse autre que mépris ?

 

Mon cri de cœur, monte à mes lèvres et s'achemine vers vous, Messieurs les élus, le recevrez-vous dignement, apporterez-vous votre soutient à cette légitime colère ?

Ne feignez point l'ignorance ou l'impossibilité à agir, car votre devoir est avant tout de nous représenter. Mais aussi celui d'écouter pour mieux transmettre.

 

Mon cri du cœur, est contre la mort, atroce et inhumaine d'un être dont la seule     " faute" est de n'avoir plus de toit. Pourquoi dites-vous ? Mais là n'est pas la question et encore moins le fond du problème. Ouvrez les casernes désaffectées, les bâtiments inoccupés, faites de ces lieux des centres d'accueil. Pourquoi attendez-vous, encore et toujours ?

 

Mon cri du cœur, est contre votre sottise et votre entêtement à ne pas prendre les dispositions nécessaires pour que cesse cette honte. Scandaleux de promettre et ne pas tenir. Ignoble de formuler de telles paroles uniquement pour un achat électoral. Prouvez donc le contraire, nous n'attendons que cela.

 

Mon cri du cœur, je vous l'adresse en forme d'imploration, en aspect de supplique. Persistants dans votre silence, nos désirs deviendraient des ordres, il faudra dorénavant entendre le grondement des gens de la rue, prendre en compte leur courroux, les élections approchent...A vous de trouver comment gagner nos voix !

 

Mon cri du cœur, je vous le clame encore et toujours, à perdre souffle et voix, et si celle-ci s'éteint, une autre se fait entendre. Mon propos vous semble répétitif ! Il n'est qu'à l'image du silence opposé à nos hurlements de honte. Il est à l'effigie de ce candidat à la plus haute marche de l'état, soudainement frappé d'amnésie après cette accession à la présidence. Ne hurle pas " casse-toi pauvre con ", nous sommes si nombreux ! Du haut de ma colère, Messieurs les élus, je n'ai plus aucun vœux à formuler, si ce n'est celui d'être enfin entendu !

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19 décembre 2009 6 19 /12 /décembre /2009 16:54

MON AMI, cette première nuit de décembre est longue pour toi, interminable. Le froid intense, le sol dur et gelé, la peur, la honte et la tristesse t'ont tenu éveillés jusqu'au petit matin. Ton corps, endolori et presque inerte se rappelle à ta raison. Ton âme se torture, ton cerveau s'éteint, tu n'es plus tout à fait toi.

 

MON AMI, cette nuit encore, tu laisses passer la maraude. Caché dans tes cartons qui te servent de maison, tu as bu ta honte. Et le petit matin qui se lève ne t'apporte aucun réconfort. Il te renvoie à tes souvenirs, du temps où tu étais travailleur, fier de l'être et heureux de vivre en famille. Tu n'es plus vraiment toi.

 

MON AMI, ce liquide âcre qui fait ton quotidien, devient ta prison. Coule en toi des degrés jamais atteins, tes rêves s'éloignent, tes espoirs s'évanouissent, ton esprit de conquêtes s'amenuise. Les jours, les heures t'agressent d'avantage, et chaque instant qui passe te rapproche du néant. Tu n'es plus toi.

 

MON AMI, ne laisse pas le froid envahir ton être. Prend la main qui se tend, accepte une aide et repart du bon pied. Reçois cette chaleur humaine que certains t'offrent encore, relève la tête, il n'est jamais trop tard. Une larme coule sur ta joue et gèle sur ton visage. Tu fermes les yeux, reviens à toi.

 

MON AMI, la neige recouvre la ville, le silence enveloppe le fleuve, sous les ponts nul endroit sec, tes cartons se dissolvent, ta maison disparaît.  Regarde, ton vieux pote est face à toi, et il ne t'oublie pas, viens, je t'emmène. Café, croissants sur le zinc du bistro, un brin de toilette et tu commences à te ressembler, tu redeviens un peu toi.

 

MON AMI, Vois, les lumières de la ville s'éteignent, les rues s'animent, les voitures entament leurs courses folles et les concerts d'injures débutent. Quitte ce monde qui te bouffe, ne te laisse pas envahir par lui, tu risquerais d'apprendre à l'aimer et de ne plus vouloir le quitter. N'écoute pas tes scrupules, ne parle pas de pitié ou de charité, tous ces sentiments n'ont rien à faire ici. Entends, je parle d'amitié, de soutien, et d'amour de toi…Reprends confiance. Laisse-toi guider à redevenir tout à fait toi.

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18 décembre 2009 5 18 /12 /décembre /2009 16:06
blogueur2

 

 

AMINAUTE, toi qui de balades en découvertes, de jours de solitude enrayés par la toile en moments de détente, tu écris tes pensées, présentes tes travaux. Tu exposes une partie de ta vie. Ce jardin secret caché au repli de ton âme, prend vie et forme, se construit au rythme des billets parus aux yeux de toutes et tous.

 

AMINAUTE, tu cherches voix et voie dans cette jungle qui se transforme en une communauté au sein de laquelle tu rassembles, le dialogue s'instaure, brisant ton isolement ou t'aidant à vivre tes désirs de partage. Tu n'es plus tout à fait anonyme, et tu ne mesures pas toujours la puissance réelle de ton espace de participation.

 

AMINAUTE, tu trouves l'espoir. L'estime, virtuelle en un temps, se mue en véritables liens parfois jusqu'à des rencontres offrant l'Amitié et une certaine fraternité. Tu distingues mieux les Aminautes rencontrés au hasard des commentaires, connus aux travers des affinités inscrites en filigrane au fil des lignes. Tu respectes d'autres idées que les tiennes, tu t'offres à l'échange et à l'enrichissement mutuel, c'est ta force.

 

AMINAUTE, tu n'es plus seul, tu converses avec d'autres blogueurs dispersés de par la planète. Tu perds les notions de timidité, de distance, tu crées un monde qui te ressemble, tu l'apprécies toujours plus. Tu te sens parfois outragé d'un commentaire un peu acerbe, d'une remarque pas toujours sympathique, oublie ceci. Ce n'est que le fruit d'un humain qui trompe son ennui ou son incapacité à comprendre l'autre. Ne cesse de publier tes œuvres que si tu en ressens l'envie ou le besoin, ne laisse pas l'autre te guider dans tes choix, reste toi-même.

 

AMINAUTE, toi qui viens lire ici, je te souhaite la bienvenue. Cet espace t'appartient aussi. Tu as bien des droits, mais tu auras aussi le devoir de respect. Comme tout un chacun, tu te dois d'être comme tu veux que l'on soit avec toi. Ce blog, est le reflet de toi, de ce que tu échanges. Tes écris sont le rayonnement de ton âme, de tes pensées, voir même de certains de tes actes.

 

Découvrir, c'est apprendre à aimer, aimer c'est accepter les différences.

 

Bien à toi.

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17 décembre 2009 4 17 /12 /décembre /2009 17:06
SOUS LES PONTS


MON AMI, cette première nuit de décembre est longue pour toi, interminable. Le froid intense, le sol dur et gelé, la peur, la honte et la tristesse t'ont tenu éveillés jusqu'au petit matin. Ton corps, endolori et presque inerte se rappelle à ta raison. Ton âme se torture, ton cerveau s'éteint, tu n'es plus tout à fait toi.

 

MON AMI, cette nuit encore, tu laisses passer la maraude. Caché dans tes cartons qui te servent de maison, tu as bu ta honte. Et le petit matin qui se lève ne t'apporte aucun réconfort. Il te renvoie à tes souvenirs, du temps où tu étais travailleur, fier de l'être et heureux de vivre en famille. Tu n'es plus vraiment toi.

 

MON AMI, ce liquide âcre qui fait ton quotidien, devient ta prison. Coule en toi des degrés jamais atteins, tes rêves s'éloignent, tes espoirs s'évanouissent, ton esprit de conquêtes s'amenuise. Les jours, les heures t'agressent d'avantage, et chaque instant qui passe te rapproche du néant. Tu n'es plus toi.

 

MON AMI, ne laisse pas le froid envahir ton être. Prend la main qui se tend, accepte une aide et repart du bon pied. Reçois cette chaleur humaine que certains t'offrent encore, relève la tête, il n'est jamais trop tard. Une larme coule sur ta joue et gèle sur ton visage. Tu fermes les yeux, reviens à toi.

 

MON AMI, la neige recouvre la ville, le silence enveloppe le fleuve, sous les ponts nul endroit sec, tes cartons se dissolvent, ta maison disparaît.  Regarde, ton vieux pote est face à toi, et il ne t'oublie pas, viens, je t'emmène. Café, croissants sur le zinc du bistro, un brin de toilette et tu commences à te ressembler, tu redeviens un peu toi.

 

MON AMI, Vois, les lumières de la ville s'éteignent, les rues s'animent, les voitures entament leurs courses folles et les concerts d'injures débutent. Quitte ce monde qui te bouffe, ne te laisse pas envahir par lui, tu risquerais d'apprendre à l'aimer et de ne plus vouloir le quitter. N'écoute pas tes scrupules, ne parle pas de pitié ou de charité, tous ces sentiments n'ont rien à faire ici. Entends, je parle d'amitié, de soutient, et d'amour de toi…Reprends confiance. Laisse-toi guider à redevenir tout à fait toi.

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11 décembre 2009 5 11 /12 /décembre /2009 17:15
 

ZEN.jpg

A SAVOIR que désormais, tu peux tout changer, tout chambouler, et réussir à embellir ta vie. Au fond de toi-même, existent force et volonté, cette ténacité et cet immense pouvoir. Cette faculté réside en un coin caché de ton être, cherche bien, tu vas trouver. C'est certain. Puise au repli dissimulé cette hardiesse qui est tienne, nul autre que toi ne saura la découvrir.

 

A savoir que désormais, il te faut du temps et une pincée d'envie. Laisse mijoter, tout en surveillant, et au moment crucial, à l'instant " T ", tu fonces. Les premiers sentiments ne sont qu'inquiétude, désarroi, crainte ou appréhension.

La peur même peut te vriller les tripes, mais les instants de bonheur prennent place, et peu à peu, tu te rends compte du bienfait de ta décision. Une certaine plénitude t'habite, et ta force s'enveloppe de grandeur et de robustesse. Energie positive, source de sourire et d'offrande, mine de soleil, d'Amour et d'Amitié. Source de vie.

 

A savoir que désormais, tu es condamné à avancer sur ce chemin, point de retour sur le passé, si ce n'est les souvenirs qu'en toi tu veux garder et faire danser. Nul regret, ton âme se réchauffe, ton corps se meut en une gracieuse harmonie, en phase avec ta conscience et ta personnalité, tu te sens comme allégé de ces souffrances oubliées. Celles de ce temps déjà lointain où tu n'étais pas tout à fait toi-même.

 

A savoir que désormais, tu ne te reconnais pas, mais tu n'a plus à te chercher, tu es là, en toi. Tu vois, avec un peu de courage et d'abnégation tu réussis à te trouver. La lumière jaillit en une source vive et intarissable, et tu projettes autour de toi ces étoiles de nouvelle existence. Tu donnes aux autres une image changée, mais, n'oublie plus jamais, tu es enfin toi.

 

A savoir que désormais, tu rayonnes de bonheur, tu danses et chantes à la vie.

Tes joues, rosies de tant de plaisir, se remplissent. Tes désirs volent au vent de l'avenir, tu projettes déjà tant et tant que tu ne sais si le monde sera assez grand pour contenir ce vécu qui te tends les bras. Seul le destin peut changer le cours des choses, prends le en main lui aussi ! Tu vois, finalement le bonheur c'est si simple, de l'attraper, de le faire sien pour mieux le partager. Tout ceci grâce à T O I, à ta force intérieure.

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CURIOSITE MALSAINE

 



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