Dans tes rêves les plus fous

Tu caresses l'espoir

D'un avenir plus doux

Et de journées moins noires.

De couchers de soleils flamboyants

De croissants de lunes sans nuage

D'étoiles scintillantes au firmament

Oubliant de la vie les orages.

Dans tes rêves les plus fous

Tu dessines un monde nouveau

Dans lequel se confondent tu et vous

Au paradis des angelots.

D'arbres dressés vers le ciel

Ou de buissons ardents

De journées de merveilles

Tout au long de l'an.

Dans tes rêves les plus fous

Tu caresses dès ce soir

Cet avenir plus doux

Et cette vie de victoires.

AUTOUR D'UNE TABLE, ASSIS

A L'AUBERGE DU" BON PARADIS ",

ENSEMBLE ILS FAISAIENT LA FÊTE

A L'ARRIVANT NOUVEAU LE POÈTE.

SERGE ET GEORGES CHANTAIENT,

JACQUES ET JOE RIAIENT;

LES ANGES SERVAIENT LE BON VIN

IL ÉTAIT MINUIT MOINS VINGT !

YVES ET SIMONE ÉCOUTAIENT LENNON,

EN ATTENTANT QUE MINUIT SONNE.

CARADEC ENCHANTAIT KEROUAC

ET COLUCHE VIDAIT SON SAC.

JAMES DEAN BRULAIT SA MORT,

TOUT EN RIANT SUR SON SORT.

DU HAUT D'UN TABOURET,

SE LAMENTAIT FERRE...

TANDIS QUE DÉCLAMAIT VOLTAIRE !

BREF, UNE SCÈNE ORDINAIRE

AU DOUZIÈME COUP DE MINUIT

A L'AUBERGE DU "BON PARADIS ".

UNE SCÈNE DE VIE

AU RENDEZ VOUS DES BONS AMIS...

DE CEUX QUI TRITURENT NOS SOUVENIRS,

ET QUE L'ON REVERRA DANS L'AVENIR...

Cosaque copyright 2009

OVERDOSE.

Overdose de racisme

De violence et de haine

D'ostracisme…

Overdose d'ignorance

De certitudes et de peines

D'insouciance…

Overdose de souffrance

De ces atroces scènes

D'intolérance…

Overdose de conflits

De ces intérêts qui nous enchaînent

A d'autres valeurs de vie…

 Overdose de racisme

De violence et de haine

D'ostracisme…

A ta naissance

Espérance

Mais tu as la peau noire

En changeant d'horizon

Elle devint couleur de désespoir

Nulle part est ta maison

A ta naissance

Espérance

Mais tu as la peau rouge

En changeant de nation

Tu vécus dans un bouge

Nulle part est ta nation

A ta naissance

Espérance

Mais tu as la peau jaune

En quittant ta maison

Tu as survécu en une faune

Et le chemin reste bien long

A ta naissance

Espérance

Mais blanche est ta pigmentation

Tu appartiens aux colons

Pauvres humains

Avec vous que devient demain ?

Quand je lève la tête

Au-delà des nuages

Pour admirer les mouettes

Préparant leur voyage,

J'en devine leur quête

De forts lointains rivages

Leurs désirs de conquêtes

Ne restent pas mirage.

Aux mats des goélettes

Et en toutes saisons

Virevoltes les mouettes

Égrenant leurs chansons.

Ce cri si prêt du rire

Et ce plumage blanc

Lancés vers l'avenir

Au grès des grands vents.

Quand je lève la tête

Au delà des nuages

 Je découvre la fête

Et revois certains visages…