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  • : CHRONIQUES DE COOKI & LETTRES A...CHRONIQUES DE COSAQUE.
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DAMNED !


COSAQUE. DESSIN A L'ENCRE BY COOKI.

PARUTIONS ZORANGE

Dans Le Temps

PENSEE DU MOMENT !

Un type qui pense qu’il est arrivé,

c’est qu’il n’allait pas loin.

  JEAN CARMET

27 octobre 2009 2 27 /10 /octobre /2009 15:58



 CHALUT VOUS TOUS !

 

 


A l'instant même où Cosaque s'éveille, Mamouchka rentre dans la maison, Rumba, dort dans le panier voyageur. Mais dés l'ouverture de cette cage à chat, la voilà qui sort et trottine de droite et de gauche, reniflant tout sur son passage. La gamine ne marche pas très droit, et comme notre maîtresse à le sourire aux lèvres, je me demande ce qui arrive…Mais Cosaque assure que l'alcool n'y est pour rien, et parle d'anesthésie s'étant bien déroulée…

Des souvenirs remontent en ma mémoire, moi aussi j'y suis passé, pas drôle le jour même, mais quel confort de vie pour tous cette stérilisation, ça lui évitera d'inconfortables " IVG"…

Alors je m'approche de ma petite sœur, et lui miaule un accueil chaleureux, elle ne répond pas et s'affale " KO " dans son fauteuil…Elle n'ouvre un œil, que pour lécher son pansement et comprend d'après toutes mes explications, que la raison doit l'emporter. Hé oui, " grisette " ta santé et ton rétablissement doivent être patience et repos…Elle miaule faiblement et s'en retourne dans les bras de chattefée, la Morphée des félins…Cessant tout à coup de s'occuper de sa plaie, en oubliant même sa gamelle…Bravo, tu deviens raisonnable ma Rumba, de toute façon, diète jusqu'à demain…Ordre du vétérinaire…Pareil que chez les humains, ma belle…

Décidé à accompagner totalement sa guérison et à la soutenir dans cette épreuve, je la secoue gentiment, l'invitant à me suivre…Elle accepte, et péniblement me rejoint dans le placard, couchée sur la doudoune de Cosaque, elle trouve ce sommeil réparateur dont elle a tant besoin après une telle opération.

" Lovée " contre moi, elle se repose, sans doute déjà occupée à réfléchir aux prochains exploits qu'elle réalisera, pour nous démontrer que tout rentre dans l'ordre des choses…

 

CHATLEUREUSEMENT VOTRE.

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26 octobre 2009 1 26 /10 /octobre /2009 16:13


CHALUT VOUS TOUS.

 



Oui, N'hallucine pas, Ami lecteur, Cooki est de retour, c'est bien moi, en chair et en os ! ...

 

C'est la fiesta à la maison depuis que Cosaque est de retour…Enfin, pour nous, car pour lui, c'est repos à plein temps…

 

Rumba se blottissait entre mes pattes et se préparait à une grâce matinée dont elle conserve jalousement le secret, N'osant bouger de peur de réveiller la gamine, elle en aurait sans doute profité pour démarrer une course folle, je rêvassais, cool ! Cosaque se laissait bercer par les chansons d'ANNE VANDERLOVE, allongé sur son lit, les yeux mi-clos…Mamouchka, prête à sortir, vient de prendre notre caisse de transport et la nettoie consciencieusement…Et là, une fois de plus, je m'interpelle. Je n'ai connaissance d'aucune sortie prévue, et encore bien moins de voyage, calmé sur ce point pour quelques temps.  Alors un peu de patience et nous allons bien découvrir le pourquoi de ces préparatifs.

 

" Rumba, Rumba, viens ma grisette, viens la ch'tiote", lance doucereusement la voie de notre maîtresse. Bien, je comprends que je ne suis pas de sortie. Tu me diras que ma dernière balade dans ce panier, c'était rendez – vous " Véto " pour rappel de vaccin, alors finalement je suis comme toi, moins je vois de seringue, mieux je me porte. La gamine toujours prête à courir au moindre appel, ne bronche pas cette fois ci. Aurait – elle compris que cet engin n'est pas obligatoirement synonyme de plaisir ? Sans doute puisqu'elle se serre d'avantage encore contre moi. Mais curieuse comme une " vieille chatte ", elle fonce finalement et se retrouve couchée dans le panier. Elle miaule un au revoir tendre, et je lui en miaule un de ma composition, depuis que je fais du solfège, je suis prêt pour ce genre de sérénade.

 

La porte se referme, Mamouchka emportant Rumba vers je ne sais quelle destination…Je tente une incursion dans la chambre, mais la voix s'est tue et Cosaque s'est endormi…

 

Alors même si je reste confiant, c'est une certaine appréhension qui m'habite en regagnant notre place favorite, dans le placard, sur la doudoune de Cosaque. Et je cherche le sommeil, pour oublier angoisse, ennui et ne pas compter les heures. Finalement, Rumba me manque déjà…

 

A mon réveil, promis je vous raconterai la suite de cette journée…

 

CHATLEUREUSEMENT VOTRE !

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14 octobre 2009 3 14 /10 /octobre /2009 14:36








Chalut vous tous…

 

Rompre le silence de Cosaque, n'est certes pas chose aisée….Mais avec le temps, les chats sont tel le bon vin, ils se bonifient…Et donc moi aussi, enfin, je l'espère…Au moins pour l'écriture !

 

Dans ma dernière chronique datant de plus d'un mois, j'annonçai le départ de Cosaque, et oui, le bougre, en fait, partait pour l'hôpital…Ah ces maîtres, que de cachoteries…Nous aussi nous sommes inquiets. La gamine miaule sans cesse, postée en permanence devant le bureau de Cosaque dont la porte est fermée depuis son départ…Et ce matin, branles bas de combat ! Mamouchka frotte, astique et se démène, un peu plus que de coutume. Mais que lui arrive t'il à cette heure matinale ? Avec la " p'tiote", on s'est creusé le ciboulot, hé oui, comment oses tu penser, toi lecteur assidu, que nous les félins n'avons pas de          

" facultés neuronales" ? Grand vilain d'humain, va !

 

Une fois le ménage terminé, voilà que notre maitresse s'enferme dans sa cuisine. Du dessous de la porte, filtre une odeur à mettre en garde le plus vieux des "greffiers" ayant perdu tout ses sens ! Et soudain, elle enfile à la hâte son manteau, et file en vitesse…Ah, elle a oublié un ingrédient et part chercher la sardine manquante pour ses petits chats chéris…Merci MAMOUCHKA, nous t'adorons…Quelques heures plus tard, le bruit caractéristique des clefs dans la serrure retentit, RUMBA et moi, nous précipitons dans l'entrée, mais pas d'odeur de poisson…Déception ! Et là, ho surprise, dans l'embrasure de la porte, apparaît Cosaque. RUMBA saute dans tous les sens, miaulant des paroles de bienvenue, ronronnant tel un hélicoptère en plein vol, et votre serviteur n'est pas en reste, je saute vers mon maître, miaulant ma joie. Face à cet accueil, Cosaque a les yeux brillants de plaisir…

 

C'est bien plus tard dans la soirée, blottis au coin du feu que notre maître nous contera les péripéties de sa longue absence et les résultats encourageant des divers examens subis. Mais il nous annoncera également son prochain départ pour les même raisons. Inquiets et peureux, nous nous " loverons " tout contre lui, pour lui démontrer tout notre amour, et recevrons tant et tant de caresses que bien vite nous nous rendons à l'évidence : Nous lui avons manqué, autant que ce que nous ressentions pour lui. Alors, nous nous sommes endormis, rassurés par ses paroles apaisantes, pensant que nous étions aimés plus que nos amis en attente d'adoption…

 

Un véritable bonheur " chatlutaire " !

 

CHATLEUREUSEMENT VOTRE.


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6 septembre 2009 7 06 /09 /septembre /2009 16:00


CHALUT VOUS TOUS !



 

La vie coule sereine, le temps s'étire heureux mais Cosaque s'absente…Inquiète, Mamouchka aide mon maître et ils préparent quelques affaires, sous l'œil attendri et interrogateur de Rumba. Cosaque risque de n'être de retour que d'ici une quinzaine, mais nous, les chats, ne sommes pas dans la confidence. J'ai bien posé quelques questions, essayé d'écouter les conversations, rien n'a transpiré de ce prochain départ. Ils nous cachent la vérité ces deux là. Même Rumba, habituellement insouciante au cœur de sa jeunesse, se torture quelque peu à la vue des préparatifs. Ce qui nous chagrine le plus, c'est qu'il emporte " MP3", et livres. Donc ce n'est pas un voyage dit professionnel. Bon, Ami lecteur, tant pis pour ta curiosité et la notre aussi d'ailleurs !

 

Rumba ne trouve plus le sommeil. Alors en grand frère attentif, je lui prodigue les conseils d'usage en la circonstance, compter les moutons. Mais elle fronce les vibrisses, et tout à coup je comprends, elle oublie que lors de nos vacances, nous en avons rencontré un troupeau. La mémoire lui revient, elle ferme ses petits yeux coquins et commence à haute voix à miauler les chiffres. Eh Cooki, je m'entends et ça me réveille ! Compte à voix basse, dans ta tête. Rassurée, elle réitère. Après un instant et remuant comme une vieille chatte, elle me tire de mon sommeil en indiquant qu'elle arrive à la centaine et réclame de l'aide, mais qu'y a-t-il après cent ? Tu vois, le grand frère, à cet instant précis, n'a pas véritablement ni l'âme ni la patience d'un prof de math…Bon, l'excuse de l'amour fraternel l'emporte…Elle ouvre de grands yeux, s'étonne et s'écrie au bout d'une bonne heure : Euréka, j'ai compris. Et là voici qui recommence à compter ses moutons…Je réussi enfin à trouver le sommeil, malgré l'inquiétude qui envahie ma pensée…C'est au bout d'un long moment que j'entends Rumba miauler son désespoir…Un bébé mouton, tentant de sauter la clôture est tombé. La seule solution, c'est d'ouvrir la barrière…Occupée à compter les moutons, Rumba me laisse enfin trouver le repos…Bref moment de quiétude trop vite interrompu par de nouveaux miaulements de désespoir ! Comme dans la fable de Kerfon avec ses canars dans " couleur de plumes " ( http://www.kerfon-le-celte.net/), Rumba s'affole, dans le troupeau, existe un mouton noir…Pas de quoi casser trois pattes à un canard ma belle, mets le avec les autres. Mais non Cooki, il ne sera pas heureux. Je renvoie Rumba aux chansons d'Hugues AUFRAY et Pierre PERRET elles traitent du sujet, qu'elle comprenne bien aussi que le combat de LUTHER KING et ANGELA DAVIS a quand même donné quelques résultats…Et puis nous sommes en France terre d'asile et des droits de l'homme…Et là, Rumba prenant un air grave et avec un sérieux que je ne soupçonnais pas chez elle me rétorque du tac au tac, et les camps de rétention, à qui servent – ils alors ?

 

Il est quatre heure du matin Rumba et l'empereur se prépare pour son jogging matinal, il n'a sans doute pas le temps de t'expliquer le pourquoi de cette nécessité qui lui semble évidente, et moi, je veux dormir !

 

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3 septembre 2009 4 03 /09 /septembre /2009 09:15



CHATLUT VOUS TOUS !

 

 


Plus de trois heures que Cosaque, installé à son bureau, manipule calculatrice et chiffres. Il doit prochainement faire valoir ses droits à la retraite, et ça semble d'un compliqué…Il fulmine le maître…De temps à autre, Mamouchka pointe son nez, et lui propose de l'aide, invariablement, Cosaque, la tête dans les calculs, décline l'offre. Il s'est juste mis en tête de vérifier si les différentes caisses n'ont pas fait d'erreur. Aïe, je crains fort que le résultat ne soit pas dans le sens de l'histoire ! Quarante trois ans de labeur et ils lui carottent une montagne d'euro, le comble, le comble, ne cesse t'il de marmonner. Et soudain, le rire, la délivrance et un tonitruant je le savais…Il range ses papiers, ses décomptes, cherche un CD, le trouve, et enclenche la touche "on". Ferrat chante, " pourtant que la montagne est belle…" Le calme revient, et Cosaque chantonne…Ah ça ira ça ira, les aristocrates on les pendra…

 

Dans ma tête, je visionne les images de vacances…La gamine semble dormir, mais d'un œil, je surveille. Elle est si vive qu'hier, je la croyais profondément endormie, dans la seconde suivante elle était grimpée sur mon dos et en avant, comme une cavalière elle me talonnait les flancs…Attend minette, tu es encore un peu jeune pour passer des galops, ma belle…Elle tourne la tête et miaule d'un ton interrogatif, dis Cooki, c'est quoi un galop ? Bon, fonce sur le dico et en avant les explications…Enfin, elle acquiesce, en fait ce sont les degrés de connaissance en équitation, hein Cooki ? Oui, et la voilà qui me laboure de nouveau les flancs en hurlant, je veux être cavalière, entraîne moi mon Cooki…. Et ma sieste alors !

 

Quand j'te dis que c'est pas de tout repos une mioche à la maison, tu peux me croire. Je rêve de rentrée scolaire pour Rumba, mais elle est un peu jeune encore pour la crèche. Dommage, j'y aurai gagné quelques heures de tranquillité quotidienne. Elle déboule, le casque du "MP3" de Mamouchka sur les oreilles, et chante à tue tête " le p'tit bout d'la queue du chat"…Elle danse comme une folle, s'emmêle les pattes, glisse sur le tapis du couloir et bang, la tête heurte la porte du placard.  Elle est " KO " sur place ! Et bien non, elle trouve ça tellement drôle qu'elle nous refait la même en couleur. Et ça dure, ça dure…Deux secondes de répit, tu crois que fatiguée elle va s'endormir, et hop, à la chanson suivante elle remet çà…Increvable la Rumba…Et tout à coup, elle stoppe net sa course, fronce les vibrisses, et me tend le casque…Elle semble interloquée…En écoutant les paroles, je me marre (Merci Coluche pour l'expression). Elle reprend le casque, l'air inquiet, l'instant est grave, elle sanglote et vient se blottir contre moi, jetant casque et appareil. Elle avoue avoir peur….Du calme, ce n'est que Souchon qui chante…" Y a d'la Rumba dans l'air, pépère, le smoking de travers, ta vie tu peux pas la faire "…

 

La pauvre, elle se voyait déjà boulangère et plus cavalière, ou hôtesse voyageant dans les airs…J'ai mis plus d'une heure à la consoler…Enfin calmée, elle s'endort en ronronnant, bien calée contre mon flanc…

 

 

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1 septembre 2009 2 01 /09 /septembre /2009 17:42


CHALUT VOUS TOUS !




Alors là vois-tu, il faut que je te raconte les trouvailles de miss Rumba. Je crois qu'elle exagère un peu la gamine, juges en par toi-même !

 

Hier soir, calme dans la maison, Cosaque et Mamouchka ont chacun leur bouquin, soirée lecture avec fond musical ! A chaque jouet que je propose, Rumba fait sa difficile et refuse tout, rien ne lui convient et Mademoiselle semble de mauvais poil…Qu'à cela ne tienne, je trouve d'autres occupations, ce n'est pas une gamine de son âge, même fort mignonne, qui fait la loi ici. Alors d'un air détaché, l'âme en paix, je suis allé me planquer dans le placard de l'entrée. Et tout à coup elle rapplique, sans vergogne la nana ! Tu ne vas pas me déloger non ? Elle lance la patte, cherche à me chatouiller le ventre et visiblement me provoque et m'invite à jouer. C'est fou ce que ces petites bêbêtes changent d'avis à une rapidité inouïe. Comme je suis plus enclin au calme qu'à des courses folles, je l'ignore un moment et lassée, elle abdique et décide une excursion dans le placard suivant.  Escalade par la face nord, là voila qui grimpe dans les costumes de Cosaque. J'ai beau la prévenir, elle descend en rappel et remonte par la face opposée, et de nouveau là voila qui redescend en rappel…Si les maîtres s'en rendent compte, ma belle, gare à tes fesses !  La sérénade dure un bon moment…Et la catastrophe arrive, s'accrochant à une jambe de pantalon, elle loupe le passant de la ceinture et patatras c'est la chute. Pas trapéziste pour deux ronds et encore moins montagnarde la petiote. Bien évidemment, le cintre tombe provoquant un boucan d'enfer…Moi, blotti dans mon coin, je ris sous vibrisse, ou sous cape, tu as maintenant l'habitude, tu choisis. Elle se fait virer bien sûr, et en prime une gronderie de la part de Mamouchka qui n'apprécie guère que tout soit en chantier, oui, même dans ses coins de rangement.

Alors la gamine m'entraîne vers la salle à manger et émet soudain le désir de regarder la télé. Elle a le diable au corps aujourd'hui la minette. Alors là Rumba, ne compte pas sur moi pour prendre la zapette…Non, non et non. Sans autorisation, pas de petit écran, ma belle. Alors, n'y tenant plus, elle saute sur le meuble, s'empare de l'objet magique et se met à l'étudier. Elle me plait trop, ainsi la môme. Elle réfléchit, plissant son front et dans ses yeux on découvre les questions qu'elle se pose. A croquer, oui à croquer…

La musique se fait entendre, mais forte, bien trop forte…Elle a allumé la télé, seule sans aide…Les maîtres débarquent, ils pouffent de rire en nous apercevant tous deux assis dans notre fauteuil, les yeux rivés sur l'écran. Puis Cosaque entonne un "ça suffit comme ça " qui fait peur à Rumba et me force à sourire, car le ton est à la plaisanterie. En attendant, cette gourde nous a fait remarquer et la zapette a disparue. Maintenant, comment allumerons-nous le poste de télé en leur absence s'ils n'oublient pas de cacher la zapette ?

 

CHATLEUREUSEMENT VOTRE.

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29 août 2009 6 29 /08 /août /2009 22:44

CHATLUT VOUS TOUS

 

Non mais, je n'en crois pas mes yeux de félin, la gamine elle en fait des tonnes ! Elle court, saute, virevolte, miaule et ne cesse ses activités que trop rarement à mon goût. Certes, sa fougue est à mettre sur le compte de la jeunesse, mais cela semblerait être aussi partie intégrante de sa personnalité. Tant mieux, c'est sympa…Oui, sympa mais fatiguant pour qui comme moi aspire parfois à la tranquillité. Quoi de plus naturel pour un " pépère " de mon espèce…

 

Cosaque n'est plus tout à fait le même depuis qu'il m'a conté sa rencontre, comme baignée de nostalgie le bougre. Mais il n'empêche qu'il écoute de la musique et des chansons, et qu'au lieu de le sortir de cet état, ça le plonge d'avantage encore…Il y a des périodes ainsi, où le besoin de se " lover " dans nos souvenirs fait un bien extrême. A condition évidemment de faire la part des choses. Point trop n'en faut…

 

A mettre au rang des souvenirs, il y a bien longtemps que je ne parle plus de Mirabelle. Nous devions nous fiancer, mais les projets parfois changent de cap sans crier gare, et la vie suit son ruisseau, ou son chemin, tu choisis ce que tu préfères, c'est toi qui lis, et je te laisse un peu de liberté sur le sujet. Le chroniqueur doit être là pour aider ton imagination, pas pour la canaliser, encore moins pour la diriger. Tu ne veux pas non plus que je digère mes chroniques en tes lieux et places, non ? Mon plaisir, justement, c'est de te titiller et de chercher ensuite ce que tu peux penser. Tu vois, le virtuel c'est sans doute ça pour moi. Ecrire et réfléchir à ce que le lecteur trouvera dans les lignes que mon esprit lui offre. Ce qui m'amène à t'avouer que le succès grandissant de mes chroniques me vaut d'être un chat connu, mais pas encore reconnu…Non, je n'ai pas les chevilles qui gonflent, le vétérinaire que je consulte régulièrement ma l'a affirmé, sur le plan santé, aucune crainte à avoir, je suis dans une forme olympique. Ca ne sert à pas grand-chose puisque les prochaines olympiades ne se dérouleront pas avant trois ans ! Par contre, il trouve que sur le plan psychique, il me faudrait consulter, pour tenter de taire un peu mon " moi "…C'est décidé, j'en parle à mes maîtres, on change de véto, l'actuel refuse de lire mes chroniques et si son " moi " ne comprend rien au mien, je change de toit…Et sans émoi !

 

Les choses étant ce qu'elles sont, et vu la vitesse du vent, le soleil au zénith, je vais offrir à Rumba une promenade en forêt, ça me permettra de discuter quelques instants avec mon égo et lui conseiller un régime amaigrissant, il prend trop de place dans notre vie…Finalement, je garde le même " docteur des animaux ", il n'est sans doute pas si éloigné de la vérité…

 

CHATLEUREUSEMENT VOTRE.

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28 août 2009 5 28 /08 /août /2009 19:00




 CHATLUT VOUS TOUS !

 

 



Dix minutes que Cosaque a été sollicité par les soins de votre serviteur, oui, moi aussi je voulais connaître le moment de sa rencontre avec Céline, mais là il exagère un poil de chat !  Ses manœuvres pour nous faire saliver sont dignes des conteurs les plus fantasques, mais il pousse le bouchon un peu loin. Assis à son bureau, il tapote fébrilement sur le clavier, avec ses dix doigts, si si, pas comme au commissariat où nos pauvres agents se débrouillent sans formation de dactylo…Pourtant, les cours Pigier ne sont pas fait que pour les chats !

 

Soudain, je l'entends me demander de venir avec lui, et nous nous installons confortablement dans son fauteuil. Après quelques caresses, il me questionne. Alors pépère, ou en étions nous ? Je m'empresse d'indiquer que la partie de pétanque faisait rage en ce dimanche estival, que la ville baignée de soleil se relaxait rêveusement, et que les auditeurs massés sur la plage, collaient l'oreille gauche au transistor qui ne les quittait jamais, attendant impatiemment l'arrivée de Céline.

 

Donc les potes lançaient les boules, l'émission étant programmée pour dix sept heures, il y avait encore le temps. D'autant que la pendule tirait des brasses dans le port, et que l'heure se prélassait au soleil, prenant du retard à chaque avancée d'aiguille. Et voilà Céline, accompagnée de sa Maman. Bonjour tous le monde, le fort accent Québécois rendant célèbre nos cousins est agréable à entendre, Céline sourit, bien que timide, elle semble fort sympathique. Cosaque et ses potes lui expliquent que dans une heure, l'antenne lui sera réservée. Céline, curieuse de ce jeu alors inconnu dans ses contrées lointaines pose des questions, regarde et cherche à tout comprendre.  A cet instant un autre animateur, œuvrant aujourd'hui pour une émission de télé achat, lui offre de prendre sa place. Céline, légèrement rougissante s'empare de ces deux grosses billes en alliage et écoute les conseils de chacun, souriant de l'accent chantant de ces gens du midi ! La partie s'engage et la chanteuse semble s'amuser follement marquant même de forts beaux points…Cosaque, lui, ne perd pas le nord et commence discrètement à poser quelques questions, il est déjà dans le vif du sujet…Assis dans le studio, micros ouverts, ils deviseront durant près de deux heures sur la chanson, les désirs et projets de notre amie du moment. La maman participe, prévoyant à sa fille une carrière internationale. Certains animateurs rient sous cape pensant être une fois de plus face à une de ces dames ne voyant que par leur enfant…Les auditeurs sont nombreux à téléphoner leurs questions, un journaliste de la presse écrite prépare son reportage, Céline toujours rougissante, se prête avec grâce à cette médiatisation et s'en amuse malgré la sympathique gaucherie qu'impose ses 14 ans à peine. L'après midi se termine en chanson, D'amour ou d'amitié est diffusée une fois encore.

Quelques mois plus tard, Céline est reçue par Michel Drucker, et la chanson est un tube, le premier de Céline Dion en France. Cosaque, lui, quelques temps après, abandonnera la radio et son boulot d'animateur, ne se trouvant pas le talent ou la chance d'un Foucault ou d'un Drucker…

 

Si le coup de fil est de ma pure invention, la partie de boule et l'émission sont tout à fait réelles, mais Céline aujourd'hui, après avoir triomphée à Las Vegas, s'en souvient elle de cette partie de pétanque…Sachant que Céline lit mes chroniques, elle téléphonera pour apporter sa réponse, et Mamouchka sera effectivement marraine !!! On peut rêver non ? Cosaque s'en va fouiller dans sa collection de 45 tours pour retrouver son disque de l'époque, il le garde précieusement, même si la dédicace de Céline, usée par le temps, s'efface peu à peu…Ne restant plus que dans la mémoire de Cosaque. Aussi bien ainsi, dit-il…

Quand à moi, je vais préparer ma prochaine chronique…

CHATLEUREUSEMENT VOTRE !

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28 août 2009 5 28 /08 /août /2009 09:27



CHATLUT VOUS TOUS !

 



Voila près de trois heures que j’ai posé la question à Cosaque, confortablement installé sur son fauteuil, il s’est raclé la gorge, a fait mine de réfléchir et a murmuré, allez, viens mon pépère en se tapotant les genoux. Alors j’ai pris mon air des grands jours, le plus affectueux possible, et en grimpant, j’ai miaulé ma tendresse. Depuis, Cosaque ne cesse de se gratter la barbe, de se tortiller quelques cheveux…Vu ce qu’il lui en reste, si ça dure encore un moment, il va avoir froid à la tête cet hiver le bougre. Mamouchka a déjà acheté une casquette pour ne plus l’entendre éternuer, maintenant c’est un passe montagne qu’il va lui falloir ! Bon, silence, je crois qu’il se décide…Enfin ! J’ai bien failli ne pas pouvoir satisfaire ta curiosité de lecteur et moi celle de chroniqueur…Cosaque a parlé, doucement, calmement, j’ai studieusement écouté, sans l’interrompre, et son récit m’a tout conté de sa rencontre avec Céline…

 

En de lointaines années, plus de vingt cinq, Cosaque se nommait Boris…Oui, autre temps, autre activité, autre pseudo, mais on ne renie pas ses origines, hein ? Donc, à cette époque, Cosaque participe à l'avènement des Radios associatives, dites "Radios libres " …Il est alors avec une bande de copains à l'origine de la création d'une antenne Marseillaise : Antenne Bleue. Il est animateur et produit différentes émissions dont celle qui fit sa "gloire"(non, non, le mot n'est pas trop fort, hum !) de l'époque, ancêtre de Nostalgie, entièrement et exclusivement vouée à la chanson francophone. Il s'occupe également des contacts avec les maisons de disques, car ces radios sans moyen se doivent d'obtenir les nouveautés dans ce domaine. Parmi les centaines de disques reçus chaque mois, il en découvre un : "d'Amour ou d'Amitié" la chanteuse, native de Charlemagnes au Québec, est une inconnue ou presque sur le sol Français. Cosaque écoute et fait partager cette chanson aux auditeurs qui en redemandent. La radio devient l'une des plus écoutée de la région, l'équipe de potes apprend sur le tas, la vie au soleil est emplie de délicieux moments de cette expérience dont Cosaque garde un souvenir vivace et empreint d'une certaine émotion. A cette époque, les artistes courraient les radios pour assurer leur promotion et participer aux nombreux galas organisés. C'est ainsi que la petite Céline âgée de 14 ans est attendue à la radio pour une émission…Dimanche après midi, c'est l'été, le soleil luit, dans le jardin devant les studios de la station, les copains jouent à la pétanque, le site est splendide, surplombant la grande bleue…Depuis une dizaine de jours, l'annonce de cet évènement tient en haleine les auditeurs…Cosaque fébrile, prépare l'entretien avec grand soin, pas question de se " louper " ! …

 

La sonnerie de l'entrée égrène alors sa mélodie, nous sommes en 2009, dans la région parisienne, et Cosaque me pousse délicatement pour aller recevoir cet inopportun visiteur. Allez Cooki, descend, nous reprendrons le cours de l'histoire un peu plus tard.  Voilà, à cause de cette fichue sonnette nous sommes encore, toi et moi, contraints de patienter pour assouvir notre curiosité. Pas de chance. Rumba me saute dessus, et nous partons dans nos courses folles et nos jeux de jeunes chats pleins de vigueurs et de malices !

 

CHATLEUREUSEMENT VOTRE !



 

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27 août 2009 4 27 /08 /août /2009 11:22


CHATLUT VOUS TOUS !

 



Le téléphone sonne, Cosaque sursaute. Ma curiosité me pousse à rompre cet instant de sieste et à m’intéresser de plus prêt à la conversation, je pressens une bonne nouvelle, sans trop savoir pourquoi d’ailleurs.

Cosaque, plongé dans la lecture d’un de ces livres qui conte aux lecteurs ces histoires auxquelles  un chat même chroniqueur ne peut rien comprendre, se lève et s’empare du combiné téléphonique. Les lumières clignotent, les boutons scintillent et l’appareil est trop récent pour que mon bien aimé maître en connaisse déjà toutes les subtiles et inutiles fonctions. C’est çà tu vois les technologies de notre époque. En l’entendant débuter une phrase de bienvenue, je suis rassuré, pas de fausses manipulations coupant net l’appel, il a au moins comprit comment faire pour décrocher correctement. Tu me diras, il s’est entrainé près de deux heures hier, en étudiant le manuel de dix sept pages ! Pas épais le livret, économie, économie…Ah, la crise et les super profits !

 

Cosaque fort joyeux, écoute religieusement son correspondant, j’en suis particulièrement étonné car mon maître aurait plutôt tendance à un certain concept d’athéisme ! Les oreilles dressées, les vibrisses tendues je m’interroge sur l’identité du correspondant que Cosaque semble connaître et apprécier de longue date. Cosaque répond par monosyllabes, hochant la tête, se grattant le sommet du crâne et ponctuant les phrases de ce mystérieux interlocuteur par des sourires entendus. S’ensuit alors une série de je comprends, bien sûr, évidemment, avec joie, c’est clair, nous serons des vôtres, un long voyage ne nous dérange pas, mais non, sois en certaine, avec grand plaisir…Mamouchka en sera comblée. Ah c’est une femme donc à l’autre bout de la ligne…Après avoir remercié, embrassé, de nouveau remercié, Cosaque termine la conversation par le célèbre je n’y manquerai pas, à très bientôt, je te rappelle, et raccroche le combiné. Il sourit béatement, mais que lui arrive t’il donc ? Au moment de s’installer dans son fauteuil afin de reprendre sa lecture, tu sais celle de ces livres qui content des histoires si compliquées que seul un humain peut comprendre, il se ravise et se dirige de nouveau vers le combiné...Après quelques instants, il marmonne un zut, c’est occupé et s’en retourne à sa lecture. Le sentant si absorbé, je ne me risque à aucune question, du moins pour le moment…Soyons patient, l’heure viendra où je pourrai satisfaire ma curiosité. Je file vers mon panier et pense à ma prochaine chronique, souhaitant que Rumba m’en laisse le loisir ! Je suis si tranquille que mes rêveries et réflexion m’entraînent dans les bras de Morphée. En m’éveillant grâce à Rumba qui fait la folle, je cherche mon maître, ma curiosité me pousse à savoir tout de cet appel, mais Cosaque dort paisiblement…Je n’en saurai pas plus.

 

Mamouchka, à son retour est accueillit par son cher et tendre. Il demande si elle a une idée de qui il a nouvelles et invitation à transmettre. Devant la mine perplexe de sa douce, il lui parle de Céline, enceinte, tout le monde le sait par les journaux, qui propose entre deux concerts de les recevoir dans son pays, lors du futur baptême de l’enfant à naitre, Mamouchka devant être marraine…Je savais que Cosaque avait quelques connaissances dans ce milieu, mais Céline et René, alors là j’en reste bouche bée ! Je formule donc la question que tu te poses, comment se sont – ils rencontrés, et Cosaque de répondre : Là, c’est pour une autre fois, donc pour une autre chronique, mon cher Cooki…Et voilà comment je ne peux toujours pas satisfaire ma curiosité, la tienne non plus d’ailleurs. Une prochaine fois peut - être !

 

CHATLEUREUSEMENT VOTRE.

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CURIOSITE MALSAINE

 



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